Nous avons tous apprécié notre chauffeur, Gottlieb. Nous avons parcouru une distance de presque 4 000 kilomètres avec Gottlieb au volant. Malgré les grandes distances, il est toujours resté de bonne humeur et a toujours conduit avec prudence. Il adorait nous chanter les chansons françaises qu'il avait apprises ainsi que l'hymne national de la Namibie. Nous lui avons appris plein de phrases en argot et tous les matins nous avions droit à la question "ça baigne ?" et "on est à la bourre" pour nous faire monter dans le car.
lundi 20 octobre 2008
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2 commentaires:
Superbe le grand fauve à crinière s’est emparé du point d’eau,
Tantôt altier, tantôt simulant l’indifférence, couché sue le dos.
Gazelles, zèbres, oryx, aux aguets, à distance, restent pétrifiés,
En attente de la libération du lieu de vie pour y laper, vivifiés.
Soudain débonnaire, au loin, apparait sans crainte l’éléphant,
Imperturbable, invulnérable, il arrive jusqu’aux bords, et fend,
L’onde de sa trompe, étanche sa soif, dédaignant l’usurpateur.
Le lion feint le mépris, mais part, car il n’est plus le prédateur,
Qui effraie. Il s’éloigne, résigné, tel un roi, de son titre déchu.
Le pachyderme quitte alors à sa guise les lieux, sans avoir déçu
Gazelles, zèbres, oryx, qui réconfortés, se mettent en mouvement,
Pour se désaltérer, peu après ce véritable et bel affrontement.
Qui est ce poète qui me laisse de si jolis vers ? En tout cas, merci,la scène est superbement bien décrite.
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